L’application de la prière (ASSALAT) 3ème partie

                V/ Le livre du tayamoum (ablution sèche)

    L’ablution sèche est symbolique puisqu’elle ne ressemble pas à l’ablution normale.Elle est utilisée dans les cas suivants :
    - Par peur de tomber malade à cause de l’eau
    - l’utilisation de l’eau aggraverait la maladie
    - le fidèle n’a qu’une quantité d’eau suffisante pour boire
    - le fidèle ne trouve pas d’eau.

    Nous utilisons pour effectuer cette adoration, l’ablution sèche, tout ce qui sort de la terre naturellement solide et pure telle que la pierre et le sable (de préférence), les minéraux comme le fer, s’il est purifié ainsi que les troncs d’arbres. (Sauf l’être humain qui ne sort pas de la terre mais du ventre de sa mère.)
    Nous pouvons utiliser l’ablution sèche dans les cas que nous avons cités même si cela dure dix ans.
   

        a) De quelle façon se fait l’ablution sèche ?

    Comme pour toute adoration, il faut l’intention et la « basmallah », touchez le moyen utilisé par les deux mains, une seule fois ; S’essuyez le visage avec ces deux mains, puis la main gauche sur la main droite jusqu’aux poignées et finir par la main droite sur celle de gauche jusqu’aux poignées.

    Remarques :

            1/ Si nous utilisons le sable pour cette ablution sèche et que le sable reste collé sur les mains,il est permit de souffler sur les mains et s’essuyer le visage.

            2/ L’ablution sèche remplace l’ablution normale et joue le même rôle que cette dernière. Nous pouvons faire toutes les prières que nous voulons tant qu’elle n’est pas annulée par ce qui annule l’ablution normale.

            3/ L’ablution sèche équivaut aussi bien à la grande ablution qu’à la petite ablution, puisqu’elle joue le même rôle.

            4/ La personne qui a utilisé les ablutions sèches dû au manque d’eau pour une prière, alors qu’ensuite elle a trouvé de l’eau, même si l’heure de la prière suivante est arrivée, elle n’a pas à refaire ses ablutions et sa prière précédente.

            5/ Toute personne qui n’a pas trouvé d’eau, ni un autre moyen pour faire les ablutions sèches et que l’heure de la prière est arrivée, elle peut faire sa prière sans faire ces ablutions.

            6/ Si nous avons la possibilité d’utiliser l’eau après que nous avons prié alors que l’heure de la prière suivante n’est pas arrivé, il nous est conseillé de refaire les ablutions avec de l’eau et la prière précédente.

                VI/ Les menstruations

    Toute musulmane qui a une période bien définie mensuellement, cette période est un repère concernant les règles cultuelles. En arabe, métrorragie signifie Istihada. Ce pourrait être la période prolongée du pureriul ou bien la période prolongée de la menstruation. En cas de dérèglement des menstrues, c’est-à-dire les jours en plus par rapport au repère, le sang est considéré comme métrorragie.
    Le sang des menstrues est connu par sa couleur qui est proche du noir et par son odeur. D’après le hadith rapporté par Aicha, le Prophète (SBSL) a dit : « Fatima Bint Abi Houbaych était atteinte de métrorragie. Alors le Prophète (SBSL) lui a dit : « Le sang des menstrues est noir et distingué. S’il s’agit de cela, cesse de prier. Mais s’il s’agit de la métrorragie, fais tes ablutions et pries. » (Hadith rapporté par Abi Daoud, Naassai et Ibn Hibban.)
    Par contre, celle qui n’a pas de période précise mensuellement, sa période considérée comme repère cultuellement est de 7 jours. Tout prolongement est considéré comme métrorragie.
    La musulmane qui est atteinte par la métrorragie, doit se laver automatiquement après sa période habituelle ou après 7 jours, pour celle qui n’a pas de période fixe. Elle doit aussi utiliser une serviette hygiénique parfumée et également faire ces petites ablutions avant chaque prière. Par contre, au cas où sa période serait terminée et que la musulmane observe une perte de liquide jaune ou de sang qui tend vers le noir, elle ne le considère pas du tout comme menstrues, mais elle doit laver sa partie intime, faire ces petites ablutions et prier normalement.
    La musulmane, pendant sa période de menstrues, est considérée par l’Islam comme « pure » d’après le hadith du Prophète (SBSL) chez l’Imam Boukhari, s’adressant à Abu Horeira : « Ô Abu Horeira ! Le croyant et la croyante ne sont jamais impurs. »

    Remarques :

            1/ Pendant la période de menstrues, la musulmane ne doit pas prier, ni jeûner, ni faire le tawaf autour de la Ka’aba pendant le pèlerinage ou pendant l’Omra. D’après le hadith du Prophète (SBSL), pendant son pèlerinage, alors que Aicha eut ces menstrues, le Prophète (SBSL) lui dit : « Faits tout ce que pratique le pèlerin sauf le tawaf et la prière. »

            2/ Pour la femme mariée, qui a ces menstrues, son mari peut avoir des rapports sexuels sauf la pénétration. Il suffit à la femme de porter une serviette hygiénique et de se couvrir du nombril jusqu’aux genoux.

            3/ La musulmane qui a eut ces menstrues, doit rattraper les jours qu’elle n’a pas jeûné pendant le mois de Ramadan, sans rattraper ces prières.

            4/ Pendant la période de métrorragie, la musulmane fait sa prière, jeûne le mois de Ramadan, fait le tawaf et peut pratiquer l’acte sexuel avec son époux, après avoir laver avant et après l’acte, sa partie intime.

            5/ Tout musulman qui a commit l‘acte sexuel avec son épouse en état de menstrues, par ignorance, doit se repentir à Allah et sortir une aumône d’environ 200fr français. Par contre, s’il le fait exprès, il doit savoir que le Prophète (SBSL) a dit dans un hadith rapporté dans les livres authentiques : « Celui qui commet l’acte avec son épouse en état de menstrues, ne fait pas partie de ma nation. » Cette personne doit faire la grande ablution et terminer par l’attestation de Foi qui renouvelle son Islam avec un repentir sincère.
Ahmed MIKTHAR

Source : http://www.tawba.fr

Publié le : 18/06/2014


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